KINESITHERAPIE

Prise en charge kinésithérapique des lésions musculaires en pratique de football

 

Prise en charge kinésithérapique des lésions musculaires en pratique de football

 

Les lésions musculaires, constituent de loin le type d’accident le plus fréquent en milieu sportif .La diversité de ces lésions rend leur prise en charge thérapeutique de plus en plus complexe.

Ceci suppose tout d’abord une bonne connaissance de l’anatomie et de physiologie musculaire, des mécanismes fondamentaux responsables de ces lésions (traumatismes directs, indirects…) ainsi que les principaux facteurs favorisants .

Le rôle du personnel soignant est surtout d’identifier les lésions graves et de les traiter immédiatement et adéquatement sur le terrain, afin d’en prévenir les complications, et d’en préparer le traitement ultérieur.

 

Aspects anatomiques :

Le muscle strié squelettique est par définition le muscle qui, par l’intermédiaire du tendon, se fixe au squelette et permet le mouvement de celui-ci dans une direction bien définie grâce à sa fonction essentielle de contraction.

Le muscle strié présente plusieurs niveaux de différentes organisations

A l’échelon microscopique, le muscle est constitué de fibres musculaires groupées en faisceaux.

La fibre musculaire est formée d’un alignement de myofibrilles, elles-mêmes constituées d’unités contractiles placées bout à bout: les sarcomères.

Le sarcomère est composé de protéines contractiles: actine et myosine, dont le glissement, lors de la contraction, permet le raccourcissement du muscle.

A l’échelle moléculaire, la troponine et tropomyosine, protéines reliées à l’actine, participent à la régularisation de la liaison actine myosine lors de la contraction.

Chaque molécule de myosine se termine à l’une de ses extrémités par deux têtes sphériques. Les têtes de myosine forment les ponts d’union entre actine et myosine lors de la contraction

 

PHYSIOLOGIE DU MUSCLE

Propriétés essentielles du muscle:

La propriété essentielle du muscle est de pouvoir exercer lors de la contraction une force: l'une de ses extrémités est supposée être fixe, la force musculaire tend à ramener l'extrémité restée libre vers celle qui se trouve immobilisée.

Les principales propriétés du muscle sont:

L'extensibilité;

L'élasticité;

L'excitabilité;

La viscosité;

La contractilité.

 

 

 

Fonctionnement musculaire:

Les muscles permettent l'union des os et plus particulièrement de leur surface articulaire, autorisant ainsi la mobilité. La contraction des muscles striés se fait grâce à une intervention du système nerveux central (cerveau).

Lorsque l'ordre d'effectuer un mouvement est donné par le cerveau, une impulsion nerveuse arrive par l'intermédiaire d'une terminaison nerveuse sur les fibres musculaires et est transmise à celles-ci par l'intermédiaire de neurotransmetteur chimique (substance sécrétée par certains neurones et permettant de transmettre l'influx nerveux vers d'autres cellules) : l'acétylcholine.

Le contact entre la cellule musculaire et la fibre nerveuse se fait par l'intermédiaire de la plaque motrice.

 

 

Mécanismes physiologiques de la contraction:

Au moment de la contraction de la cellule musculaire on constate que chacun de ses sarcomères se raccourci.

Cela entraîne du même coup un raccourcissement des myofibrilles et donc de l'ensemble de la cellule musculaire.

L'étude détaillée de cette contraction permet de mettre en évidence que ni les filaments épais ni les filaments minces ne changent de longueur pendant que les sarcomères se contractent.

 

 

 

RAPPEL DES DIFFERENTES LESIONS MUSCULAIRES:

Les lésions musculaires du sportif sont fréquentes quelque soit le niveau de jeu pratiqué.

Il est important que tout accident musculaire soit diagnostiqué tôt et précisément afin que le joueur puisse reprendre son activité sportive sans tarder.

Les lésions musculaires se répartissent en deux groupes bien distincts

Les lésions musculaires bénignes, c'est à dire sans atteinte anatomique visible

Les lésions musculaires plus graves, c'est à dire avec atteinte anatomique bien visible, surtout grâce à l'échographie ainsi que l’IRM.

Les différents types de lésion rencontrées lors de la pratique du football

 

Courbature

Crampes

Contracture

Elongation

Claquage

Déchirure

 

 

LES LÉSIONS MUSCULAIRES BÉNIGNES:

Par définition elles sont diagnosticables par l'examen clinique simple, l'échographie est ici inutile, et de toute façon n'objectiverait aucune anomalie.

En les classant par ordre de sévérité croissante on distingue : Les courbatures, puis les crampes et les contractures.

 

LES COURBATURES:

Ce sont des réactions musculaires globales douloureuses à la palpation apparaissant 12 à 48 heures après un effort le plus souvent inhabituel, exacerbées par l'étirement du muscle ou du groupe musculaire. Les muscles sont indurés et tendus.

Elles sont non douloureuses au repos.

La sédation doit être obtenue dans un délai maximum de 4 jours.

 

Les crampes :

Ce sont des contractions internes, brutales, douloureuses et involontaires du muscle dûes à l’incapacité du sang à pénétrer dans le muscle.

Elles surviennent subitement et s’accompagnent d’une douleur importante pouvant entraîner une impotence momentanée.

Les contractures :

Ce sont des contarctions exagérées d’une partie du muscle.

Elles s’accompagnent d’une douleur au cours de l’exercice, devenant incommodante à la fin de celui-ci.

Perception d’une zone gênante, et un point dur se révèle à la palpation.

Elles sont dûes à la contracture réflexe visant à protéger un muscle ou à une fatigue importante.

 

 

LES LÉSIONS MUSCULAIRES SÉVÈRES:

Ici, l'examen clinique demeure important, mais l'échographie musculaire devient indispensable pour préciser le type de la lésion, et par là même, son traitement.

Cependant elle ne doit pas être réalisée trop précocement. Le moment idéal se situant entre la 48ème et 72ème heure .

En effet, l'hématome, résultant de l'atteinte des faisceaux musculaires, n'apparaît souvent qu'après un certain laps de temps, et une réalisation trop précoce de l'échographie risque de méconnaître des lésions plus graves que prévues.

Dans l'ordre de gravité croissante on distingue :

l'élongation, la déchirure, puis la rupture et enfin la désinsertion musculaire.

Les élongations :

Ce sont des micro déchirures musculaires dûes à un mauvais échauffement ou à un effort violent trop rapide.

Sensation de piqûre et douleur vive mentale.

L’impotence fonctionnelle est limitée, et l’étirement est douloureux ;

Elles Interviennent lors de l’exercice et disparaîssent au repos pour réapparaître à l’exercice suivant.

 

 

Les claquages :

 

Ce sont des déchirures de quelques fibres musculaires dues à un effort intense et violent ou d’une agression externe.

Ils s’accompagnent d’une douleur vive, d’une impotence fonctionnelle très importante et causent un arrêt complet de l’activité après apparition d’un hématôme.



Les déchirures :

. L’accident musculaire le plus grave.

. Rupture complète d’un faisceau musculaire qui survient à la contraction brutale ou lors d’un choc violent.

. La douleur est syncopale et l’impotence fonctionnelle est totale (la mobilisation du muscle est impossible).

. On voit apparaître un hématôme important et un gonflement du segment du membre.

ETIOLOGIES DES LESIONS MUSCULAIRES

La majorité des lésions musculaires atteignent les membres inférieurs et sont attribuables à la pratique d’un sport de contact (football, boxe …) .

Elles peuvent être produites :

. en début d’exercice par un entraînement excessif ou insuffisant, un mauvais échauffement ou une mauvaise technique de préparation physique;

. en fin d’exercice par la fatigue, un déficit de souplesse du muscle, un allongement contrarié du muscle;

. en raison d’un effort trop intense ou prolongé;

. par une blessure musculaire antérieure mal guérie;

. par du matériel d’entraînement inadapté . . .

ASPECT CLINIQUE DES LESIONS MUSCULAIRES

Signes cliniques :

Selon le type de la lésion, l’interrogatoire qui est la première prise en contact avec le blessé précisera :

- l’âge de la lésion musculaire.

- les facteurs favorisants.

- la circonstance d’apparitions.

- les suites immédiates.

- le vécu de blessé.

Examen clinique :

L’examen clinique doit être de façon bilatérale, comparative, doit

Chercher une anomalie à la palpation (signes d’inflammation, douleur …) et examiner la marche si elle est possible (normale ou avec boiterie…) ainsi que la douleur à la mobilisation.

 

Examens para cliniques :

Le diagnostic de lésion musculaire repose principalement sur la clinique néanmoins quelques examens sont utiles :

- Radiologie standard

- TDM

- Echographie

- IRM

 

 

 

 

LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE BASE DU TRAITEMENT KINESITHERAPIQUE 

 

On peut distinguer parmi un grand nombre des techniques de traitements kinésithérapiques, celles qui nous paraissent s’adapter le mieux pour les sportifs. Nous essayerons de les décrire avec leurs effets .

 

a- La thermothérapie :

Effets de la chaleur :


* Effets circulatoires 

- Augmentation du débit circulatoire.
- Activation du métabolisme.

- Vasodilatation des capillaires.

* Effets antalgiques :

- Stimulation des voies inhibitrices de la douleur.

- Diminution du spasme musculaire.

* Effets de détente :

- sensation de bien être.

 

 

b) La cryothérapie:

Les effets du froid :

- Diminution de la conduction nerveuse.

- Relâchement des tensions musculaires.

- Vasoconstriction suivie d’une vasodilatation.

- Effet anti-œdémateux et prévention d’hémorragie Post-traumatique.

 

 

c) Le massage 

Les effets du massage :

le massage a des effets sur :

- La circulation de retour.

- Le muscle en modifiant son métabolisme et son excitabilité.

- Le système nerveux (effet sédatif).

- La peau et les tissus cutanés.

 

 

d) les mobilisations:

Les effets de la mobilisation :

- Effets musculaires.

- Effets décontracturants.

- Effets circulatoires.

- Effet stimulant.

- Effets psychologiques.

e) Les immobilisations :

Les effets de l’immobilisation :

- Effets antalgiques.

- Effets correctionnels en cas de déformation.

- Effets d’assouplissements des parties molles.

 

f) L’ Electrophysiothérapie :

Les effets de l’électrothérapie :

- Effets thermiques.

- Effets vasomoteurs.

- Effets fibrolytiques.

- Effets antalgiques et stimulants.

- Action d’anti- inflammatoire.

 

g)-l’Hydrothérapie :

Les effets de l’hydrothérapie :

- Effets thermiques.

- Effets vasodilatateurs.

- Effets décontracturants.

- Effets antalgiques.

- Effets psychologiques.

LA REEDUCATION DES SPORTIFS ET SES PARTICULARITES 

Les objectifs de la rééducation:

- Lutter contre la douleur, l’œdème.

- Assouplir la cicatrice.

- Récupérer l’amplitude articulaire.

- Restaurer le volume musculaire et la force initiale.

- Maintenir les capacités proprioceptives.

- Maintenir une bonne conduite physique.

 


 

Les méthodes de traitement spécifiques  des lésions musculaires sévères: 

On respectera une succession de 6 phases pour aboutir à la guérison totale:

- Phase 1 REPOS complet de 3 jours.

- Phase 2 REMODELAGE : le but est d'éviter une cicatrice fibreuse, qui serait donc de mauvaise qualité entraînant des récidives.

- Phase 3  RENFORCEMENT :

Contractions avec résistance

Courant électrique de renforcement

Rééducation en décharge puis en charge (grâce à des poids).

Phase 4  RÉADAPTATION :

Travail global puis réintroduction de la pratique sportive spécifique.

Phase 5  REPRISE DE L'ENTRAÎNEMENT

Phase 6  REPRISE DE LA COMPÉTITION

PRISE EN CHARGE DES LESIONS MUSCULAIRES 

La prise en charge au moment de la lésion :

Devant tout incident ; l’équipe médicale (médecin –kinésithérapeute) interviennent sur le terrain lors de l’entraînement ou des compétitions pour poser le diagnostic et dispenser les premiers soins.

a- Les attitudes d’urgence à éviter :

Il faut :

- Eviter de poursuivre à tout prix l’activité sportive.

- Eviter de faire des massages rigoureux précoces.

- Eviter les injections locales (mésothérapie).

- Eviter les tests musculaires résistants.

b- le traitement d’urgence à prodiguer :

- L’arrêt de l’activité sportive.

- Une compression (immédiate+bondage large).

- Glaçage (le plus précocement possible).

- Mise en décharge. 

Les traitements ultérieurs:

Le traitement se fera en fonction de l’évolution histopathologie:

La 1ère phase : la phase vasculo-exsudative de l’inflammation:

Il faut :

- Un repos avec contention compressive et emplâtre.

- La cryothérapie.

- Une électrophysiothérapie à ondes courtes, pulsées et athermiques.

à noter que les anti- inflammatoires non stéroïdienne (AINS) sont déconseillés à cette phase.

La 2ème phase : la phase cellulaire de l’inflammation:

Après la disparition de la douleur on basera sur :

- Faire des étirements passifs prudents.

- Soumettre à des sollicitations excentriques douces et progressives.

- Une électrothérapie basée sur les ondes courtes, basse fréquentes.

- Massothérapie (cyriax, PGP…).

- Début de travail proprioceptif.

Tout en respectant un protocole strict, progressif, croissant, sans douleur et sans fatigue.

 

 

La 3ème phase : la phase d’intensification des sollicitations musculaires

La restauration fonctionnelle des fibres musculaires régénérées par l’apport indispensable d’oxygène, et si ces fibres musculaires.

On agira donc sur :

- L’extensibilité du muscle : par des étirements (passifs puis actifs).

- La force musculaire : dynamique (concentrique puis excentrique).

A la fin de cette phase, notre athlète sera récupéré 80 à 90 % de sa qualité de la performance musculaire.

La 4ème phase : Le début de la prise de l’entraînement:

- Avec la reproduction du geste sportif, afin d’obtenir une coordination fine entre les muscles agonistes et antagonistes.

- Le sportif doit aussi s’entraîner à stopper le balancement de son membre à des amplitudes variables et progressivement croissantes ; et procéder à la élaboration d’énergie mental positive.

Particularités kinésithérapiques pour chaque lésion musculaire

a) Dans les courbatures :

Le traitement regroupe les différentes techniques capables de favoriser le drainage du muscle et d’éliminer les déchets métaboliques :

1) thermothérapie :

- sous forme de bain chaud à température tiède (30 à 36°)

- IR

- Le sauna ou balnéothérapie chaude.

2) Le massage :

Le massage serait doux, profond, de repos en déclive ; le délai de la séance de massage est d’une fois par jour pendant quatre jours.

3) Oxygénation par travail aérobie :

Activités physiques minimes : avec augmentation de l’effort hydrique.

4) L’étirement passif :

Une série d’étirements doux et progressifs du muscle ou d’un groupe musculaire.

 

b) dans les crampes :

- sur place :

. Etirement régulier et puissant pour éloigner passivement les points d’insertions du muscle.

. Compression manuelle sur le muscle puis relâchement.

. Friction profonde.

. Hydrater.

- Thermothérapie (IR, parafongo, bains chauds)

- Massage circulatoire (drainage lymphatique) et décontracturant.

- Repos pendant 24 a 48 h et reprise du travail en aérobie.

- Etirements passifs .

- Ionisation .

- Electrothérapie à basse fréquence.

-Prévention :

Protéger du froid

Entraînement et éviter la fatigue

 

c) Dans les contractures :

. Cryothérapie puis, secondairement :

- Thermothérapie : IR, parafongo, bains chauds…

- Champs magnétiques pulsés avec mobilisation douce, passive et active simultanée

- Electrothérapie à basse fréquence.

- Massage circulatoire infradouleureux associé a des techniques de ponçage, de décordage et d’étirements.

- Repos 6 à 10 jours.

- Dès cessation des douleurs : mise en tension active et passive du muscle puis renforcement musculaire et réentraînement.

- Si douleur résiduelle : ionisation .

 

d) Dans les contusions :

- Traitement immédiat :

. Cryothérapie.

. Immobilisation en position d'allongement musculaire.

. Massage des insertions.

. Drainage à distance.

. Repos en position déclive.

- Le traitement évolutif ou rééducation proprement dite :

* Le traitement durant les 5 premiers jours :

. Cryothérapie.

. Contention souple imbibée de solution alcoolisée.

. Contraction statique de l’antagoniste.

. Electrothérapie.

. Massage et drainage lymphatique.

. Mobilisation passive et étirements légers dans la limite de la douleur.

 

* Le traitement du 6 à 15 jours ou traitement de réhabilitation :

- Travail musculaire en statique, en dynamique et en étirements progressifs.

- Stimulation électrique éventuelle si sidération musculaire.

- Travail proprioceptif (améliorer la mobilité, la fonction et le contrôle des tensions musculaires).

- La reprise du sport ne peut se faire que lorsque le muscle est indolore, l'étirement passif maximum, et que la force musculaire et la souplesse sont symétriques.

e) Dans les élongations :

Le traitement kinésithérapique pour l’élongation prévoit trois étapes :

1) Durant les quatre premiers jours :

- Mise au repos.

- Mise en position déclive du membre lèsé.

- Drainage lymphatique manuel à distance.

- Cryothérapie. 

- Contention souple non adhésive.

 

2) Après quatre jours :

- Thermothérapie 

- Electrostimulation antalgique.

- Le massage : doux décontractant à distance de type drainage lymphatique.

- Exercices isométriques progressifs en course interne au début toujours non douloureux.

- Exercices d’étirement.

- Renforcement musculaire.

3) Après 8 à 10 jours: 

- Ondes électromagnétiques pulsées.

- Massage transverse profond (MTP).

- Travail musculaire concentrique.

- Etirements passifs et actifs.

- Ionisation.

- Ultrasons.

- Reprise progressive des activités sportives et des exercices excentriques dès que douleur et contracture ont disparu, tout mouvement brutal devant être évité de toute façon pendant 2 à 3 semaines.

 

f) Dans les déchirures et les ruptures :

1) Traitement dans l’immédiat :

- Contention souple en position de repos musculaire.

- Repos en déclive.

- Déambulation sous couvert de cannes.

- Cryothérapie.

- Electrothérapie.

2) À partir du 15ème jour :

Si disparition du saignement le traitement serait le suivant :

- Thermothérapie.

- ionisation iodurée.

- Ultrasons.

- Massage des insertions et massage d'appel à distance.

- Massage défibrant transverse plus pétrissage longitudinal en fin de période.

- Travail de l'antagoniste en isométrique.

- Début de travail isométrique léger en position de détente complète du muscle: raccourcissement musculaire maximum.

 

3) À partir de la 3ème - 4ème semaine :

Si cessation complète de la douleur, on procède au :

- Massage défibrant de la zone cicatricielle.

- Rééducation analytique regroupant les actions suivantes :

. Étirement passif et auto–passif.

. Contraction isométrique.

. Contraction dynamique (concentrique puis excentrique).

. Renforcement musculaire progressif et prudent.

. Travail de coordination musculaire entre les agonistes et les antagonistes.

Reprise des activités sportives progressivement après 6 à 8 semaines: bon échauffement et éviter les mouvements d'accélération brutale pendant environ 2 semaines.

la réadaptation des traumatismes musculaires

Elle sera basée sur :

. La récupération des capacités cardio-vasculaires.

. La récupération de la force musculaire.

 

 

 

 

 

. La récupération de la souplesse.

 

 

 

 

La réhabilitation:

. Travail proprioceptif:

 

 

 

. Travail sur le terrain:

 

La blessure musculaire chez le footballeur est toujours un accident vexant qui vient compromettre sinon interrompre une saison.

Le traitement initial doit être fait le plus tôt possible .

La blessure doit justifier une consultation auprès d'un médecin généraliste le jour même ou le lendemain. Les examens (échographie) seront faits au bout de 48 heures, et les premiers soins de kinésithérapie à peu près dans le même temps.

Tout en élaborant ce mémoire, qui nous a permis de circonscrire des techniques les plus fréquentes utilisées pour le traitement kinésithérapique des lésions musculaires, nous avons tenté d'indiquer que toute lésion musculaire nécessite un diagnostic précoce, précis, afin de préciser la gravité de la lésion, dont dépendront les modalités et la durée de la prise en charge thérapeutique, et la durée d’invalidité.



07/04/2008
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